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Parentalité : quand on se sent dépassé… et qu’on n’ose pas le dire

  • letapespecialise
  • il y a 5 jours
  • 2 min de lecture

On ne le dira jamais assez : être parent, c’est un des rôles les plus beaux, mais aussi les plus exigeants. Entre les attentes sociales, les conseils (souvent non sollicités), les crises du quotidien et nos propres doutes, il arrive qu’on se sente épuisé, submergé, voire inadéquat.

Et pourtant, on garde le sourire. On répond "ça va" quand on nous demande comment ça se passe. On essaie de tout faire "comme il faut". Mais à l’intérieur, il se passe quelque chose...


La peur du jugement : un poids silencieux

L’une des plus grandes souffrances que vivent les parents aujourd’hui, c’est le sentiment de ne pas être à la hauteur… et la peur d’en parler. On craint d’être jugé par la famille, par les amis, par les professionnels, parfois même par d’autres parents.

On n’ose pas dire qu’on est fatigué. Qu’on a crié plus fort qu’on aurait voulu. Qu’on ne sait plus quoi faire face à notre enfant qui refuse de dormir, qui s’effondre au moindre changement, qui nous pousse à bout.

Et pourtant, ces réalités font partie intégrante de la parentalité. Elles ne font pas de vous un "mauvais parent", elles font simplement de vous… un être humain.


Le stress invisible de vouloir tout bien faire

La société valorise la performance, même dans la parentalité : être disponible, organisé, à l’écoute, toujours patient, toujours calme. Un idéal inaccessible, qui nous pousse à vivre dans un stress constant, à culpabiliser dès qu’on sort du cadre.

Mais le parent parfait n’existe pas. Et non, ce n’est pas un cliché. Ce qui existe, c’est le parent réel, qui fait de son mieux avec ce qu’il est, ce qu’il ressent, ce qu’il traverse.


On peut être aidé. En toute bienveillance.

Il n’est pas nécessaire d’attendre de toucher le fond pour demander de l’aide. Être écouté, guidé, accompagné, c’est un droit. Il existe des ressources, des personnes formées, qui peuvent vous aider sans jugement, sans pression, sans formule magique.

Parfois, il suffit d’un espace neutre et sécurisant pour souffler. Pour déposer ce qu’on porte. Pour apprendre à être un parent plus zen, pas parfait — mais aligné avec ses valeurs et ses capacités.


Pour conclure

Si vous vous sentez dépassé.e, sachez ceci : vous n’êtes pas seul.e. Demander du soutien, c’est faire preuve de force, pas de faiblesse.

Vous avez le droit d’être fatigué.e. Le droit de douter. Et surtout, le droit d’être aidé.e.

Et si personne ne vous l’a dit aujourd’hui : vous faites de votre mieux. Et c’est déjà énorme. Émilie

 
 
 

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