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La charge mentale qu’on oublie… mais qui ne nous oublie pas

Il y a cette fatigue, cette tension sourde, ce soupir qu’on pousse sans s’en rendre compte.Il y a ces listes mentales qu’on fait en boucle – les rendez-vous à prendre, les repas à planifier, les messages auxquels répondre, les oublis qu’on veut éviter, les choses qu’on voudrait améliorer.Et pourtant, ce n’est « rien ». Ce n’est pas grave, ce n’est pas concret. Pas assez pour s’arrêter, pas assez pour demander de l’aide. On continue.

On se dit : « C’est normal, tout le monde vit ça. »On se sent lâche d’avoir envie de tout laisser tomber.On pense que c’est juste une mauvaise journée. Une de plus.

Mais ce n’est pas rien. C’est la charge mentale.

Cette pression invisible qui s’accumule, cette vigilance constante qui pèse sur nos épaules, cette énergie qu’on donne sans la mesurer. Elle ne fait pas de bruit, elle ne laisse pas de trace physique, mais elle prend toute la place.

Et le plus sournois ?C’est qu’on oublie qu’elle est là.On la banalise. On l’ignore. Jusqu’à ce qu’elle devienne trop lourde.

On entend souvent dire qu’il faut plusieurs semaines de vacances pour vraiment déconnecter. Et c’est vrai. Parce qu’il faut du temps pour que le cerveau comprenne qu’il peut relâcher, qu’il peut arrêter de tout prévoir, de tout porter. Ce n’est pas une journée spa ou une fin de semaine tranquille qui suffit à effacer des mois, parfois des années de surcharge mentale.

Ce n’est pas être lâche que de s’arrêter.Ce n’est pas être faible que d’avouer qu’on est épuisé.e.

C’est humain.



Prenons le temps. De nommer cette charge. De la reconnaître. De s’en libérer, un petit bout à la fois. Émilie

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